Le déclin des centres coraniques au Sénégal

10:17 - October 11, 2017
Code de l'info: 3464298
Jim Darami, islamologue et chercheur à l’université de Dakar et ancien étudiant de l’université d’Al Azhar, a déclaré que l’islam existait au Sénégal depuis 1000 ans mais que le manque de moyens et les sécheresses avaient contribué au déclin des écoles coraniques dans les villages.
Le déclin des centres coraniques au Sénégal
Dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, il a expliqué : « Dans ces centres, nous enseignons aussi comment participer aux activités sociales et économiques. Ces écoles traditionnelles par contre, augmentent dans les villes. »

« Les nombreuses compétitions coraniques sont financées par des commerçants et non par le gouvernement qui est un gouvernement laïc bien que les études religieuses et islamiques soient tout à fait libres et sont enseignées dans les écoles, du primaire à l’université. Ces centres accueillent de plus en plus de jeunes. À l’université les cours d’arabe, de littérature arabe et de sciences islamiques sont autorisés », a-t-il dit. 

Soliman Gui, responsable des documents de calligraphie de l’université de Dakar, et Jim Darami, islamologue et chercheur à l’université de Dakar, ancien étudiant de l’université d’Al Azhar, ont été invités par le Centre de la culture et des relations islamiques du 5 au 14 octobre 2017, à Téhéran pour des études sur « le rôle des intellectuels iraniens dans le commentaire coranique » et « le rôle des artistes iraniens dans le domaine de la calligraphie ».    

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